RAJEV HORVATH
29 ans – 2 Février 1989 Particularités physiques
Un mètre-quatre-vingt-cinq pour quatre-vingts-sept kilos, yeux bleus, cheveux bruns. Il fait beaucoup de sport, l'une des seules façons qu'il a de se défouler. Il est bagarreur et son corps en garde quelques souvenirs, dont notamment la cicatrice d'un coup de canif qui a bien failli lui être fatal il y a quelques années de cela. Ses vêtements n'ont rien de notables, haut, jeans, chaussures, manteau quand il fait froid, il se fond parfaitement dans la foule et pour cause il n'a rien de particulièrement remarquable mise à part la fâcheuse habitude qu'il a d'effrayer les enfants qui le regardent un peu trop longtemps. Et contrairement aux rumeurs il se lave régulièrement.
Psychologie
Rajev est de nature agressive, parfois même un peu trop. Une impulsivité qui va de pair avec son manque de patience et son attitude provocatrice. En dehors de cela c’est un grand flemmard, et quand il n’est pas intéressé par quelque chose par la peine d’insister.
Gamin des bas quartiers, il a appris à se défendre quand il le fallait mais son aînée est toujours parvenue à garder le dessus sur lui et son mauvais caractère. Vulgaire et mal élevé, les corrections que lui donnait sa sœur n'auront visiblement pas eut raison de son attitude de con. Il garde cependant un immense respect pour le seul membre de la famille qu'il accepte encore de fréquenter.
Il a besoin de se défouler régulièrement, que ce soit en faisant du sport ou en emmerdant les autres. D'ailleurs si il a un besoin irrésistible d'aller pourrir son monde c'est à la fois par plaisir mais aussi pour calmer ses propres nerfs.
En dehors de cela il aime bien la compagnie féminine, et pas pour jouer au scrabble. Légèrement homophobe sur les bords, autant il se laissera faire par une femme autant il n'est même pas question qu'un homme l'approche pour lui faire un bisou sur la joue.
En résumé il est pénible, agaçant, provocateur, vulgaire, belliqueux et imprudent la plupart du temps. On lui accordera quelques qualités mais il a tellement peu l'habitude de les montrer qu'il ne sera pas nécessaire de les citer.
Passé
Aussi loin que ses souvenirs peuvent le porter, son refuge à lui c'était la rue. Pas celle qui vous méprise, qui vous gèle et qui vous laisse sombrer dans l'oubli, non celle-ci était pour les faibles. Sa rue à lui, c'était celle où il fallait faire du bruit, lutter pour ne pas se faire bouffer, celle où les règles changeaient au profit des plus forts. Où il fallait lutter pour protéger le peu qu'on avait.
Son père était un drogué alcoolique et sa mère une prostituée des bas quartiers. La dizaine d'années qu'il eut l'occasion de vivre avec eux était bien loin du dessin d'une famille idéale. Mais il ne fallait pas se méprendre, ses parents l'aimaient, lui et sa sœur. Jamais ils n'auraient posé la main sur eux, jamais ils n'auraient fait volontairement du mal à leurs enfants. Mais dire que l'on aime son enfant ne signifie pas pour autant être capable de subvenir à ses besoins, encore moins d'être digne d'être appelé parent.
L’aînée avait ainsi fini par fuir le domicile familial, aspirant à une autre vie, loin de la décadence de leurs géniteurs. Elle avait embarqué par la même occasion son petit frère, espérant lui apporter un peu plus de quiétude que ce qu'il avait connu jusque là. Ils s'étaient ainsi installés dans les bas-quartiers, seul endroit de la ville où les prix des loyers étaient abordables et où l'on n'aurait pas rechigné a sous-louer un appartement à des enfants, tant qu'ils payaient.
Les activités permettant de rassembler l'argent nécessaire au loyer ne manquaient pas : travailler, voler, arnaquer… Il n'était pas rare que le soir, quand il passait le seuil de la porte du petit studio miteux qu'il partageait avec sa sœur, Rajev ait gagné quelques hématomes et écorchures.
Élevé désormais par son aînée, l’entraide aura toujours été le point clef qui leur permettait de garder un toit. Ensemble ils n'étaient rien d'autre que deux gamins, puis jeunes adultes, qui se débrouillaient du mieux qu'ils pouvaient pour subsister, mais qui y parvenaient fièrement.
Et ils avaient finit par s'en sortir et vivre confortablement, rien d’exceptionnel comparer aux autres mais c'étaient déjà beaucoup. L'aînée avait réussi à alterner le début de sa carrière sportive et un travail stable à temps partiel dans une petite supérette. Quant à Rajev, il passait d'un petit boulot à un autre, allant d'une durée de quelques semaines à quelques mois.
Informations supplémentaires
• Quel est son rêve le plus fou ? A l'heure actuelle, quitter les mondes.
• Quel est son pire cauchemar ? Ne plus jamais retrouver la "réalité".
• En qui a-t-il le plus confiance ? Sa frangine, avec qui il a vécu presque toute sa vie, plus petite que lui d'une bonne tête mais qui sait brailler bien plus fort qu'il ne le fera jamais et dont les tapes derrière la tête sont redoutables.
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