Julie Lavory

24 ans     8 Février 1993

Née avec des yeux noirs, et des cheveux foncés, en grandissant tout changea. On dit que l'adolescence est soit une grande réussite soit..un échec cuisant. Pour sa part elle n'a pas tellement à être mécontente. En effet, ses yeux ont éclaircis et sont passés à une couleur plus verte que marron alors qu'elle a ses cheveux de couleur blonds foncés, enfin quand elle ne les a pas décolorés, colorés et on ne sait quoi.

Elle à un anneau au nez et un piercing au milieu de l'arc qui définit la lèvre supérieure. Des écarteurs aux oreilles elle possède également d'un côté 3 piercings au cartilage et à l'autre un au tragus,un industriel avec deux trous au lobe.

Passé les piercings se serait trop beau, ou pas assez, de s'arrêter là. Elle a donc ,pour compléter tout ça, des tatouages. Il faut dire qu'un mètre soixante-dix on a de quoi faire de beaux dessins.
Elle en a sur les cuisses et sur les bras. Un sur sa nuque et si vous voulez savoir ce qu'ils veulent dire, il va falloir lui demander.

Il était une fois ... On commence les histoires comme ça non ? Ici, pas besoin de conte, de princes ou même de trompettes.
Fille canadienne d'un mécanicien et d'une comptable son enfance fut rythmée par le travail de ses parents comme tout enfant de son âge. Rien d'extraordinaire pour une fille banale dans une vie banale. L'adolescence fut un tournant dans sa vie qui marqua la fin d'une vie à trois. Ah les jeunettes attirent toujours les hommes dit on. Pour son père ce n'était pas si faux. En effet, son père quitta le domicile conjugale et familiale lorsqu'elle avait douze ans la laissant dans une interrogation certaine. Elle eut quelques réponses par sa mère qui critiquait ouvertement la libido de son père, et également des explications de son père qui critiquait le caractère féministe de sa mère.

Finalement son adolescence s'était finie plutôt pas trop mal. Elle était devenue plus mâture et avait acquis son propre caractère. Ne prenant ni le parti de sa mère ni celui de son père elle avait gardé une complicité avec les deux avant de tomber dans une dépression.

Stop. Rembobinage. Une dépression alors que tout allait bien ? Trouvez l'erreur.

En fait, en dépit de sa situation familiale qui finalement n'était pas mauvaise, la jeune fille s'était trouvé un problème : identité. Oui un problème d'identité. Qu'est-ce qu'elle aimait ? Qu'est-ce qui faisait qu'elle était elle ? Elle commença à paniquer et le stress du futur mêler à la peur de l'inconnu l'avait prise alors que ses amis commençaient à déménager ou savoir ce qu'ils voulaient faire.

Dans tout ce merdier et bordel non joyeux la jeune fille avait comme une bouffée d'air avec son meilleur ami qui devient bientôt son premier amour. Premier amour qui n'avait que pour but d'avoir une fin et de lui faire comprendre ce qu'était un vrai chagrin d'amour. Rajoutez à cela des idéaux qu'elle n'arrivait pas à atteindre et vous obtiendrez une vraie bombe à retardement. Tombée bientôt plus bas que terre elle sortait moins et broyait du noir seule finissant par aller dans l'extrême : La mutilation.

Sa mère et son père ayant vu son comportement l'envoyèrent finir le lycée au Japon où elle rencontra sa meilleure amie : Hayate. Elle avait toujours eu un amour pour ce pays qui l'avait fait apprendre seule, la langue, sans trop trop de résultats. Pendant ces quelques mois, elle se calma et réapprit à vivre avec moins de stress et plus de joie. Mais tout à une fin. Tout comme son surnom qu'elle entendait toute la journée : Aoi.
Elle dut repartir au Canada à la fin du lycée et coupa tous les ponts avec ce qui fut un moment de pause dans sa vie.

Le retour fut rude, et de ne pas re-sombrer fut encore plus dur.

Et puis le déclic. Un piercing par ci, un tatouage par là et la voilà qui découvrit un vrai échappatoire. Elle sut alors que son but dans la vie allait d'être elle-même, peu importe si elle devait mettre un kigurumi de pikachu dans la rue.

Maintenant elle s'habille comme elle veut et continue de se faire des tatouages pour s'aimer un peu plus à chaque chef d'oeuvre sur son corps. Espérant, avec un apprentissage adapté, pouvoir rendre la pareille à des gens dans le même cas qu'elle. Oui elle est en cours d'apprentissage pour devenir tatoueuse

Ok ça je peux. Je vais pas détailler mais je vais faire un effort. - Rire -. Le premier que j'ai fait c'était le mandala sur mon omoplate droite. Après j'avoue que je m'en souviens plus.. la cuisse sûrement avec la tête de mort et le miroir un peu baroque. Sur la cuisse gauche, c'est sur le côté. J'aime bien les pointes de rouge à la Trash Polka. Après j'ai le crâne de bœuf avec le crâne de cerf et les feuilles sur la cuisse droite. Bien au centre, ça c'est pour mon pays. -Rire- Mon dos aussi j'ai un cercle enfin de géométrie sacrée mélangé à une sorte d'invocation, j'avais trouvé ça avec mon meilleur ami j'aime bien. Et puis bah y a ce que vous voyez : mon bras gauche je l'ai presque entièrement recouvert. Y a la boussole de Jack, quelques figures géométriques sacrées encore, des arabesques.. C'est bien agencé donc ça me plait. Sur le dessus de ma main gauche c'est la mâchoire d'un crâne oui. Et heu... J'ai sur l'avant bras des bandes dont une avec un paysage à l'intérieur. Ce qui est intéressant c'est la finesse de tout ça. Puis bah le rouage avec des aiguilles comme une montre. Le temps c'est un ennemi et un ami en même temps. Ah oui y en a un là aussi -désigne le dessous de la poitrine- il remonte entre mes seins. Celui là c'est un effet dentelle et une genre de fleur en dots, donc en points. Y a des détails que j'arriverai pas à expliquer. Et.. Heu... J'ai celui sur mes côtes sur le côté côté gauche. Une encre avec un bateau intégré et « Dead men tells no Tales » en plus. J'ai aussi « Valar Morghulis » sur la nuque juste au niveau de la colonne. Ah et le dernier c'est sur le cou, une flèche. Assez discret lui. Voilà -Rire-

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